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À l'aube du 19ème siècle, une vaste campagne de sondage fut réalisée à l'extrême ouest du bassin liégeois. La découverte de couches de charbon exploitables entraine la création d'une multitude de petites concessions réparties entre Villers le Bouillet et Flémalle-Grande et c'est à Mons-lez-Liège en 1803 que fut accordée la concession de l'Arbre St Michel à la famille Gérardon. Confirmée en 1829 par le Royaume des Pays-Bas et étendue en 1859, la Société Anonyme des Charbonnages de l'Arbre St Michel fut constituée le 25 avril 1900. Plusieurs petites fosses sont alors foncées dans la périphérie du village mais c'est la fosse Halette, située à la limite de la concession du Gosson qui retient particulièrement l'attention. Équipée de deux chevalements, le siège absorbe petit à petit les chantiers des autres mines de la concession et en 1900, Halette est le dernier siège actif de la société. En 1903, l'Arbre St Michel rachète deux concessions :

- La concession du Bois d'Othet,
- La concession de Cowa.

Quatre ans plus tard. De nouveaux sondages sont réalisés au Bois d'Othet et c'est en 1914 que la fosse Cahottes entre en production.

Après le conflit, de nombreuses petites exploitations furent abandonnées et c'est ainsi qu'en 1919 fut absorbée la concession Bon Espoir qui comprend les sièges d'Héna, de Tincelle, de Dos et de Mallieue. Ces sièges restent malheureusement peu productifs et entre 1921 et 1925, Mallieue et Tincelle ferment définitivement leurs chantiers. En 1922, la société s'agrandit encore suite à l'acquisition de la concession du Pays de Liège auparavant exploitée par la houillère du Bois des Moines. D'une superficie de 835 hectares, cette concession comprend depuis 1908 les anciennes exploitation de Sart Avette, d'Horion et des Charbonnages du Nord de Flémalle. La crise économique des années trente n'épargne pas la société qui met à l'arrêt le siège Cahottes dès 1931. Un plan d'urgence est mis sur pied dans le but de sauver la société mais la faillite est finalement déclarée un an plus tard. Le siège Horion fut détruit en 1935 mais certains puits restent ouverts et occasionnellement exploités à l'aube de la seconde guerre mondiale. Ces travaux mineurs entraînent la création d'une nouvelle société : la Société Coopérative des Nouveaux Charbonnages de l'Arbre Saint-Michel. Celle-ci rouvre les chantiers du siège Halette et modernise le siège avant de devenir en 1942 la Société anonyme des Nouveaux Charbonnages de l'Arbre Saint-Michel. Malheureusement, la concurrence avec d'autres sociétés comme le Gosson est très rude et par manque de rentabilité, la société ferme définitivement en 1949.


      Reportage sur les anciennes bornes de puits de la S.A. des Nouveaux Charbonnages de l'Arbre St Michel ainsi que sur le chevalement du siège Halette.
Copyright (c) / Photos by Nicolas Elias, Xavier Fer & Laura Dambremont