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Au 19ème siècle, de nombreux sondages sont effectués dans toute la Sarre. Le but est alors de délimiter les contours du bassin houiller mais le développement des mines de Reden et de Fischbach pousse rapidement les prospecteurs à effectuer des recherches plus poussées entre ces deux concessions et, dès 1873, un nouveau siège d'extraction est établi à l'ouest de Friedrichsthal. La mine prend le nom de grube Maybach en hommage au ministre prussien Albert von Maybach.

Au cours des années suivantes, quatre puits sont foncés :

- schacht I - Marie
- schacht II - Albert
- schacht III - Frieda
- schacht IV - Martgaret

Après la première guerre mondiale, 
le traité de Versailles accorde à la Société des Nations la gestion du territoire du bassin de la Sarre dont les usines sidérurgiques et les mines de charbon seront désormais mises à profit pour rembourser les dommages de guerres français. Maybach se modernise considérablement et s'équipe d'un triage-lavoir ainsi que d'une centrale électrique. Entre 1930 et 1935, cette dernière fait l'acquisition des mines désaffectées Helene et surtout Altenwald dont le siège est équipé d'une importante cokerie qui sera par la suite reliée à Maybach via un système de convoyeur aérien. C'est également à cette époque qu'est créé le siège Erkershöhe dont la fonction est alors essentiellement extractive. À l'aube de la seconde guerre mondiale, alors que la Sarre fait à nouveau partie de l'Allemagne, Maybach possède 18 puits et est l'un des complexes miniers les plus importants du land. Dans les années 50, après l'absorption de grube Mellin, situé à Sulzbach, Maybach possède un effectif de 6.700 ouvriers pour une production journalière de 6.300 tonnes de charbon. Entre 1959 et 1960, le chevalement du puits Frieda est remplacé par un chevalement moderne en béton armé, l'ancien chevalement étant réutilisé pour le puits Erkershöhe II. Dans les années soixante, le gisement commence hélas à s'épuiser et c'est finalement en 1964 que la dernière berline est remontée à Maybach. Après la fermeture, le siège Erkershöhe fut relié souterrainement à grube Reden et fut réutilisé pour le transport du matériel jusqu'en 1981, année d'abandon définitif de la concession.

      Petit reportage sur les extérieurs du siège Erkershohe et sur l'ancien chevalement du puits Frieda.

Copyright (c) / Photos by Nicolas Elias, Xavier Fer & Laura Dambremont